sábado, 10 de novembro de 2012

La lavande





Le soleil est immobile l'été devient fou
Tous les garçons et les filles s'en vont avec nous
La chanson sur les lèvres la chanson du bonheur
Et le coeur remplis de fièvre d'amour et de fleur

C'est la fête de la lavande et je vois au fond de tes yeux
Qu'à la fête de la lavande un amour est né pour nous deux
Un amour qui sent la lavande et un ciel qui a tend de bleu
Car la fête de la lavande c'est le bleu le bleu de tes yeux

Vient la nuit qui me rappelle les nuits de là bas
Le parfum n'est plus le même là bas n'est plus la
Les jasmins ou lavande je ne veux plus pour vous
Que tes bras et leur guirlande autours de mon cou

C'est la fête de la lavande et je vois au fond de tes yeux
Qu'à la fête de la lavande un amour est né pour nous deux
Un amour qui sent la lavande et un ciel qui a tend de bleu
Car la fête de la lavande c'est le bleu le bleu de tes yeux

On renferme les persiennes les la danse s'éteint
Mais ta main et sur la mienne et j'attend demain
Car le jour qui s'avance qui renaît dans nos bras
C'est la vie qui recommence pour toi et pour moi

Enrico Macia







À un ami.





Sur l'effrayante falaise,
Mur par la vague entrouvert,
Roc sombre où fleurit à l'aise
Un charmant petit pré vert,

Ami, puisque tu me laisses
Ta maison loin des vivants
Entre ces deux allégresses,
Les grands flots et les grands vents,

Salut ! merci ! les fortunes
Sont fragiles, et nos temps,
Comme l'algue sous les dunes,
Sont dans l'abîme, et flottants.

Nos âmes sont des nuées
Qu'un vent pousse, âpre ou béni,
Et qui volent, dénouées,
Du côté de l'infini.

L'énorme bourrasque humaine,
Dont l'étoile est la raison,
Prend, quitte, emporte et ramène
L'espérance à l'horizon.

Cette grande onde inquiète
Dont notre siècle est meurtri
Écume et gronde, et me jette
Parfois mon nom dans un cri.

La haine sur moi s'arrête.
Ma pensée est dans ce bruit
Comme un oiseau de tempête
Parmi les oiseaux de nuit.

Pendant qu'ici je cultive
Ton champ comme tu le veux,
Dans maint journal l'invective
Grince et me prend aux cheveux.

La diatribe m'écharpe ;
Je suis âne ou scélérat ;
Je suis Pradon pour Laharpe,
Et pour de Maistre Marat.

Qu'importe ! les coeurs sont ivres.
Les temps qui viennent feront
Ce qu'ils pourront de mes livres
Et de moi ce qu'ils voudront.

J'ai pour joie et pour merveille
De voir, dans ton pré d'Honfleur,
Trembler au poids d'une abeille
Un brin de lavande en fleur.


Victor Hugo

terça-feira, 16 de outubro de 2012



"De repente o mundo se torna um lugar perfeito.
De repente o mundo se move com perfeita graça.
De repente minha vida parece fazer algum sentido, e tudo gira ao seu redor.
E não existe montanha tão alta, nem rio tão extenso.
Cante esta canção, e eu estarei ao seu lado!
Estrelas podem colidir e tempestades podem vir,
mas eu te amo até o fim da vida!"


(Moulin Rouge - Amor em Vermelho)

domingo, 7 de outubro de 2012

Le Revenant




 Comme les anges à l'oeil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit;

Et je te donnerai, ma brune,
Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d'une fosse rampant.

Quand viendra le matin livide,
Tu trouveras ma place vide,
Où jusqu'au soir il fera froid.

Comme d'autres par la tendresse,
Sur ta vie et sur ta jeunesse,
Moi, je veux régner par l'effroi.

Charles Baudelaire

sábado, 6 de outubro de 2012

Poéme de l'amie





Le soir se couchait dans mes yeux

Et la fuite des heures me rendait avril,

Une saveur familière d’ au-revoir créait

Un air et, je ne sais pourquoi, je t’ aperçus.



Je revins en fleur. Mais ce n’ était que ton souvenir.

Tu étais loin, douce amie ; et je n’ ai vu dans le profil de la ville



que l’ archange souple du gratte-ciel rose

Remuant ses ailes bleues dans le soir.


Mario de Andrade

sexta-feira, 5 de outubro de 2012

Poème qui est arrivé





  



Nul désir en ce dimanche

nul problème en cette vie

le monde s’est arreté soudain

les hommes sont restés silencieux

dimanche sans commencement ni fin.

La main qui écrit ce poème

ne sait pas ce qu’elle écrit

mais il est possible qu’elle s’en moquerait

si elle le savait. 


Carlos Drummond de Andrade

     (Trad. Ilma Mendes dos Santos)



quinta-feira, 4 de outubro de 2012

La mer

 
 
 
La mer
Qu'on voit danser le long des golfes clairs
A des reflets d'argent
La mer
Des reflets changeants
Sous la pluie

La mer
Au ciel d'été confond
Ses blancs moutons
Avec les anges si purs
La mer bergère d'azur
Infinie

Voyez
Près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
Voyez
Ces oiseaux blancs
Et ces maisons rouillées

La mer
Les a bercés
Le long des golfes clairs
Et d'une chanson d'amour
La mer
A bercé mon coeur pour la vie
 
 
 
 

quarta-feira, 3 de outubro de 2012

Bonne pensée du matin




À quatre heures du matin, l'été,
Le sommeil d'amour dure encore.
Sous les bosquets, l'aube évapore
          L'odeur du soir fêté.

Mais là-bas dans l'immense chantier
Vers le soleil des Hespérides,
En bras de chemise, les charpentiers
          Déjà s'agitent.

Dans leur désert de mousse, tranquilles,
Ils préparent les lambris précieux
Où la richesse de la ville
          Rira sous de faux cieux.

Ah ! pour ces Ouvriers charmants
Sujets d'un roi de Babylone,
Vénus ! laisse un peu les Amants
          Dont l'âme est en couronne

          Ô Reine des Bergers !
Porte aux travailleurs l'eau-de-vie.
Pour que leurs forces soient en paix
En attendant le bain dans la mer, à midi.


Arthur Rimbaud

Poésie



     

 
J’ ai  passé une heure à penser à un vers 

Que ma plume n’a  pas voulu  écrire.

Pourtant, il est là-dedans

et ne veux pas sortir.

Mais la poésie de ce moment

inonde ma vie tout entière.


Carlos Drummond de Andrade

      (Trad. Ilda Mendes dos Santos)

terça-feira, 2 de outubro de 2012

Dieu



Je me souviens ! J’ était petit ! Je me souviens !

Je jouais sur la plage; la mer grondait

E, soulevant sur dos altier, elle secouait

Sa blanche écume vers un ciel serein.



Et je dis à ma mère en cet instant:

“Quel rude orchestre ! Quel furieux emportement !

Que peut-il y avoir de plus grand que l’ océan,

Que peut-il y avoir de plus fort que le vent ?”



Ma mère en souriant regarda les cieux

E répondit: — “ Un Être que nous ne voyons

Est plus grand que la mer que nos craignons,

Plus fort que l”ouragan ! Cet Être, mon fils, c’est … Dieu !”


Casimiro de Abreu

segunda-feira, 1 de outubro de 2012

Brise marine




La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe
O nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
Lève l’ancre pour une exotique nature !
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs !
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages
Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots...
Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots !

Mallarmé

La Louche



La Louche é o nome do ritual tradicional para se tomar o absinto. Basicamente uma taça para absinto, uma colher de absinto que parece uma espátula e é furada, um cubo de açúcar e água gelada. Você coloca uma dose de absinto na taça e coloca a colher sobre a taça em posição horizontal. No meio da colher coloque um cubo de açúcar e pingue água gelada por cima do cubo. O efeito é lindo já que o açúcar vai infiltrando-se lentamente na bebida formando uma cor turva a sua bebida. 
 Dizem também que os “chuviscos” de água fresca fará com que os óleo essenciais obtidos da erva se desprendam e tragam o verdadeiro efeito do absinto.

Seduis-moi!




Séduis-moi!
Sans réfléchir,
Sans indécisions et sans peur.
Apporte-moi des fleurs,
Offre-moi des étoiles.
Que tu cueilliras spécialement pour moi!
Séduis-moi!
Cours le monde,
Invente une chanson,
Écris-moi des verses.
Qui parlent de passion.
Rigole avec moi,
Fais-moi rire,
Touche-moi sans me toucher.
Surprends-moi,
Prends-moi!!!
Parle-moi de toi,
De ta vie.
Regarde-moi dans les yeux .
Fais-moi sentir,
Un être spécial.
Séduis-moi!
Parle-moi d'amour,
Et de paradis.
Viens avec des baisers,
Des bougies et du vin rouge,
Si nécessaire...
Prends-moi dans tes Brás.
Et je te le jure
Que si tu viens ainsi
Je ne saurai pas te résister... 


Letícia Thompson

domingo, 30 de setembro de 2012

Une promenade au Jardin des Plantes




Sonnet

Sous ces arbres chéris, où j'allais à mon tour
Pour cueillir, en passant, seul, un brin de verveine,
Sous ces arbres charmants où votre fraîche haleine
Disputait au printemps tous les parfums du jour ;

Des enfants étaient là qui jouaient alentour ;
Et moi, pensant à vous, j'allais traînant ma peine ;
Et si de mon chagrin vous êtes incertaine
Vous ne pouvez pas l'être au moins de mon amour.

Mais qui saura jamais le mal qui me tourmente ?
Les fleurs des bois, dit-on, jadis ont deviné !
Antilope aux yeux noirs, dis, quelle est mon amante ?

Ô lion, tu le sais, toi, mon noble enchaîné ;
Toi qui m'as vu pâlir lorsque sa main charmante
Se baissa doucement sur ton front incliné.

Le matin




Moriturus moriturae !

Le voile du matin sur les monts se déploie.
Vois, un rayon naissant blanchit la vieille tour ;
Et déjà dans les cieux s'unit avec amour,
Ainsi que la gloire à la joie,
Le premier chant des bois aux premiers feux du jour.

Oui, souris à l'éclat dont le ciel se décore ! -
Tu verras, si demain le cercueil me dévore,
Un soleil aussi beau luire à ton désespoir,
Et les mêmes oiseaux chanter la même aurore,
Sur mon tombeau muet et noir !

Mais dans l'autre horizon l'âme alors est ravie.
L'avenir sans fin s'ouvre à l'être illimité.
Au matin de l'éternité
On se réveille de la vie,
Comme d'une nuit sombre ou d'un rêve agité.


Victor Hugo

quinta-feira, 27 de setembro de 2012

Chanson : J'ai dit à mon cœur...




J'ai dit à mon coeur, à mon faible coeur :
N'est-ce point assez d'aimer sa maîtresse ?
Et ne vois-tu pas que changer sans cesse,
C'est perdre en désirs le temps du bonheur ?

Il m'a répondu : Ce n'est point assez,
Ce n'est point assez d'aimer sa maîtresse ;
Et ne vois-tu pas que changer sans cesse
Nous rend doux et chers les plaisirs passés ?

J'ai dit à mon coeur, à mon faible coeur :
N'est-ce point assez de tant de tristesse ?
Et ne vois-tu pas que changer sans cesse,
C'est à chaque pas trouver la douleur ?

Il m'a répondu : Ce n'est point assez
Ce n'est point assez de tant de tristesse ;
Et ne vois-tu pas que changer sans cesse
Nous rend doux et chers les chagrins passés ?


Alfred de Musset

Tristesse




J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.


Alfred de Musset

Absinto



O absinto é uma bebida destilada feita a partir da erva Artemisia absinthium. Anis, Funcho e outras ervas também podem compor o produto. Foi criado e utilizado primeiramente como remédio pelo Dr. Pierre Ordinaire, um médico francês que vivia em Couvet, na Suíça, por volta de 1792.
Por vezes, é incorretamente classificado como licor, quando na verdade é uma bebida destilada.

O absinto foi especialmente popular na França, sobretudo pela ligação aos artistas parisienses de finais do século XIX e princípios do século XX, até a sua proibição em 1915, tendo ganho alguma popularidade com a sua legalização em vários países. É também conhecido popularmente de fada verde (La Fée Verte) em virtude de um suposto efeito alucinógeno. Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Van Gogh, Oscar Wilde, Henri de Toulouse-Lautrec, Edgar Allan Poe e Aleister Crowley eram adeptos da fada verde.

quarta-feira, 26 de setembro de 2012

Le rideau de ma voisine



Le rideau de ma voisine
Se soulève lentement.
Elle va, je l'imagine,
Prendre l'air un moment.

On entr'ouvre la fenêtre :
Je sens mon coeur palpiter.
Elle veut savoir peut-être
Si je suis à guetter.

Mais, hélas ! ce n'est qu'un rêve ;
Ma voisine aime un lourdaud,
Et c'est le vent qui soulève
Le coin de son rideau.


Alfred de Musset

domingo, 16 de setembro de 2012

Le petit Chaperon Rouge


Il était une fois....

Une petite fille qu'on appelait Chaperon Rouge,
on lui avait donné ce nom parce sa maman lui avait fait un très joli bonnet rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons.
Au village, quand on la voyait arriver, on disait: Tiens voilà le Petit Chaperon Rouge.


Le petit Chaperon Rouge avait une grand-maman qui vivait seule à l'autre bout de la forêt. La vielle dame très âgée, ne sortait pas beaucoup de sa maison.

Un jour sa maman lui dit:
Grand-maman est malade, j'ai fait ce matin des galettes que ta grand-maman aime tant, sois gentille, va donc les lui porter avec ce fromage
et ce petit pot de confiture
Mais ne quitte pas le sentier, car papa a vu des loups qui rôdaient dans la forêt.


Le Petit Chaperon Rouge promit de se méfier puis, toute joyeuse,
elle mit sa cape rouge, son bonnet rouge et elle prit son petit panier.
Ne traine pas en chemin recommanda la maman.
Ne parle à personne et reviens avant la tombée de la nuit.
Le Petit Chaperon Rouge lui donna un gros baiser et partit en sautillant.


Or, tout près de là, un loup affamé rôdait dans le bois.
Soudain il vit l'enfant. Miam! miam! l'eau lui monta à la bouche
et il se lécha les babines en pensant au succulent dîner qu'il allait faire.
Mais pas ici, pensa-t-il. On pourrait me voir de la maison.


Il s'approcha de la petite fille. Bonjour! lui dit-il.
Le Petit Chaperon Rouge se mit à trembler en apercevant le loup,
mais celui-ci reprit en souriant jusqu'aux oreilles.

Comment t'appelles-tu?
Le Petit Chaperon Rouge, répondit peureusement l'enfant.

Et où vas-tu comme cela? demanda le loup d'une voix douce.
Une voix si douce que la petite fille se sentit aussitôt rassurés.
Je vais chez ma grand-mère, expliqua le Petit Chaperon Rouge.
Elle habite tout au bout du sentier.

Le loup connaissait très bien la petite maison.
Excuse-moi, dit-il, je suis pressé. J'ai été ravi de faire ta connaissance. A bientôt!


A ces mots, il s'enfuit à toutes jambes dans la forêt et, ayant pris un raccourci,
il arriva bon premier devant la maison de la grand-mère.

Toc, Toc, il frappa.
Qui est là? demanda la vieille dame, du fond de son lit.

Le Petit Chaperon Rouge!
sursurra le loup, qui était très doué pour les imitations.

Tire la chevillette et la bobinette !
s'écria la grand-mère, toute joyeuse de voir sa petite fille.


Le loup tira la chevillette et la porte s'ouvrit.
La grand-mère sursauta d'effroi.

Laisse-moi en vie, supplia-t-elle.
Je te donnerai toutes mes provisions.

Mais le loup avait un projet plus urgent.
Il se précipita sur la grand-mère, lui arracha sa chemise de nuit, son bonnet de dentelle,
et il enferma la vieille dame dans une armoire.
Sans perdre une seconde, il enfila la chemise et le bonnet,
puis se coucha dans le lit, tira la couverture de laine jusqu'à son nez, et il attendit. 


Pendant ce temps, le Petit Chaperon Rouge,
arriva avec son panier de provision et un beau bouquet de fleurs
qu'elle avait prit le temps de ceuillir.

Elle frappa à la porte. Toc, Toc!

Qui est là?
demanda le loup, imitant la voix de la grand-mère.

Le Petit Chaperon Rouge.

Tire la chevillette et la bobinette! s'écria le loup.
La petite fille se haussa sur la pointe des pieds,
tira la chevillette et elle entra. 


Toute souriante, elle se dirigea vers le lit de la vielle grand-mère.
Mais, en s'approchant, elle se dit, que, sous son bonnet,
sa grand-mère avait vraiment une drôle de tête ce jour-là.

Oh, grand-mère! Tu en as de grands yeux!

C'est pour mieux te voir, mon enfant! dit le loup en gloussant.

Tu en as de grandes oreilles!

C'est pour mieux t'entendre, mon enfant.

Et tes dents! s'écria le Petit Chaperon Rouge.
Tu en as de grandes dents!


C'est pour mieux te manger, mon enfant ! hurla le loup.

Il rejeta la couverture, et griffes en avant, il se précipita vers la petite fille.
Criant de toutes ses forces, elle s'échappa vers la porte, mais elle tremblait tellement
qu'elle n'arrivait pas à l'ouvrir.


Or, le papa du Petit Chaperon Rouge
coupait du bois tout près de là.
Entendant des cris, il courut à toute allure vers la maisonnette,
en arrivant, il aperçut le loup et le Petit Chaperon Rouge à travers la fenêtre,

Il se précipita et, d'un coup de hache, tua le loup. Il était temps!
Avec ses griffes, l'animal avait déjà accroché la robe du Petit Chaperon Rouge.

Le bûcheron serrait son enfant contre son coeur,
lorsqu'ils entendirent des coups frappés dans l'armoire.


C'était la grand-mère, bien sûr !

La grand-maman était très heureuse de les voir et les embrassa tous les deux.

Le bûcheron apporta le loup très loin de la maison.

La grand-maman fit promettre au Petit Chaperon Rouge
de ne plus jamais parler à aucun loup, même s'il avait l'air très gentil.

Heureusement, les galettes,
le fromage et le pot de confiture étaient encore dans le panier.
Le Petit Chaperon et sa grand-maman s'en régalèrent tout en se promettant
de se voir plus souvent.

Mais sans le loup cette fois dit grand-maman!


Charles Perrault

terça-feira, 28 de agosto de 2012

Le Temps De L'amour



C'est le temps de l'amour,
le temps des copains et de l'aventure.
Quand le temps va et vient,
on ne pense à rien malgré ses blessures.
Car le temps de l'amour
c'est long et c'est court,
ça dure toujours, on s'en souvient.

On se dit qu'à vingt ans on est le roi du monde,

et qu'éternellement il y aura dans nos yeux
tout le ciel bleu.

C'est le temps de l'amour,

le temps des copains et de l'aventure.
Quand le temps va et vient,
on ne pense à rien malgré ses blessures.
Car le temps de l'amour
ça vous met au coeur
beaucoup de chaleur et de bonheur.

Un beau jour c'est l'amour et le coeur bat plus vite,

car la vie suit son cours
et l'on est tout heureux d'être amoureux.

C'est le temps de l'amour,

le temps des copains et de l'aventure.
Quand le temps va et vient,
on ne pense à rien malgré ses blessures.
Car le temps de l'amour
c'est long et c'est court,
ça dure toujours, on s'en souvient 



 Paroles: André Salvet / Lucien Morisse. Musique: Pierre Groscolas



 

domingo, 19 de agosto de 2012



«La parole est d'argent, mais le silence est d'or.» 

Provérbe français


«Il ne faut jamais dire 'Fontaine, je ne boirai pas de ton eau'» ou «Il ne faut jamais dire Fontaine.»

Provérbe français


«Il n'y a pas de fumée sans feu.»

Provérbe français


«On ne fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs.»

Provérbe français


«Il n'y a pas de grenouille qui ne trouve son crapaud.»

Provérbe français


«Avec des si, on mettrait Paris en bouteille.»

Provérbe français

sábado, 18 de agosto de 2012



Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai; je découvrira le prix du bonheur! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le coeur… il faut des rites.

Exupéry

quinta-feira, 9 de agosto de 2012


Viens ici



Viens ici
Tu es mon eau
Je suis ton puits
C’est notre famille

Le temps passe
Deux jeunes âmes
Le bonheur nous accompagne

Je remercie
Le bon Dieu
Les montagnes toutes fleuries
C’est infini

Tu es mon eau
Je suis ton puits













Quand Tu Viens Chez Moi... Mon Coeur

 
Quand tu viens chez moi
Je ne sais pourquoi
Je suis ému comme un enfant... mon coeur
Je suis angoissé
Jusqu'à ce baiser
Qui vient dissiper ma peur
Profonde

Et quand simplement
Amoureusement
Tu viens te coller contre moi... mon coeur
A sentir ton corps
Là contre mon corps
Je m'enivre de ta tiédeur
L'envie de s'aimer
Nous prend tout entier
Et comme on le sait d'avance
On baisse les yeux
Et c'est merveilleux
De candeur et d'inconscience
Quand tu viens chez moi
Il entre avec toi
Un tourbillon de volupté... mon coeur
Un je ne sais quoi
Qui fait mal de joie
Qui nous oppresse et nous saisit... mon coeur

Et quand vient le jour
Abattus d'amour
On s'endort quand tu viens chez moi

Charles Aznavour



sábado, 4 de agosto de 2012

Le Fantôme de l'Opéra



Le Fantôme de l'Opéra  é um romance francês escrito por Gaston Leroux, inspirada no livro Trilby de George du Maurier. O fantasma da ópera é considerada por muitos uma obra gótica, por combinar romance, horror, ficção, mistério e tragédia. Na obra original de Leroux, a ação desenvolve-se no século XIX, na Ópera de Paris, um monumental e luxuoso edifício, construído entre 1857 e 1874, sobre um enorme lençol de água subterrâneo. Os empregados afirmam que a ópera se encontra assombrada por um misterioso fantasma, que causa uma variedade de acidentes. O fantasma chantageia os dois administradores da Ópera, exigindo que continuem lhe pagando um salário de 20 mil francos mensais e que lhe reservem o camarote número cinco em todas as atuações. Entretanto, a jovem inexperiente bailarina (e mais tarde cantora) Christine Daaé, acreditando ser guiada por um "Anjo da Música", supostamente enviado pelo seu pai após a sua morte, consegue subitamente alguma proeminência nos palcos da ópera quando é confrontada a substituir Carlotta, a arrogante Diva do espectáculo. Christine conquista os corações da audiência na sua primeira atuação,conquista os corações da audiência na sua primeira atuação, incluindo o do seu amor de infância e patrocinador do teatro, Visconde Raoul de Chagny.

Erik, o Fantasma, vive no "mundo" subterrâneo que Christine considera um lugar frio e sombrio, onde ela percebe que o seu "Anjo da Música" é na verdade o Fantasma que aterroriza a ópera. Christine descobre também que o Fantasma é fisicamente deformado na face, razão pela qual usa uma máscara para esconder a sua deformidade. Vendo a verdadeira imagem de Erik, ela entra em choque, e Erik decide prendê-la no seu mundo, dizendo que somente a deixará partir se ela prometer não amar ninguém além dele e voltar por vontade própria.

Christine enfrenta uma luta interna entre o seu amor por Raoul e a sua fascinação pelo gênio da personagem do Fantasma, e decide se casar com Raoul em segredo e fugir de Paris e do alcance do Fantasma. No entanto, o seu plano é descoberto e, durante uma atuação da Ópera Fausto de Charles Gounod, Christine é raptada do palco e levada para os Nos aposentos de Erik ocorre o confronto final entre ele, Christine e o Visconde Raoul de Chagny, que é levado até lá pelo Persa, através dos subterrâneos da Ópera, passando pela câmara dos súplicios, onde ambos quase acabam por enlouquecer e enforcar-se com o "Laço de Punjab" (espécie de cordão feito de tripas de gato que Erik usava para matar), e Christine é forçada a escolher entre Erik e Raoul. Christine escolhe Erik, com o intuito de salvar a vida das pessoas da Ópera (já que ele ameaça destruir a Ópera de Paris, colocando muitas vidas em risco, caso Christine escolha ficar com Raoul). Christine diz ainda que concordará em ser a esposa de Erik se ele libertar o Persa e Raoul, ainda presos na câmara dos suplícios. Erik leva o Persa de volta para sua casa, mas mantém Raoul como refém e o encarcera no local mais longínquo dos subterrâneos da Ópera.



Quando Erik retorna para Christine, ela o está esperando como uma verdadeira noiva; ele então se atreve a dar-lhe um beijo na testa, o qual ela aceita sem rejeitá-lo ou demonstrar horror. Esse ato simples trouxe uma alegria imensa a Erik, que pela primeira vez na vida foi tratado como uma pessoa comum. Os dois começam a chorar e Erik diz a Christine que ela pode ir embora e se casar com Raoul, o homem que ela ama, e que ele, Erik, não passava de um cachorro aos seus pés, pronto para morrer por ela. A única coisa que ele pede é que, quando morrer, ela o enterre junto com o anel que lhe havia dado. Christine e Raoul vão embora e nunca mais são vistos. Erik morre três semanas depois. O anúncio de sua morte foi feito pelo Persa em um jornal. Anos mais tarde, um esqueleto é encontrado nos subterrâneos da ópera e, junto ao esqueleto, havia um anel de ouro, o mesmo que Erik havia dado a Christine, indicando que ela cumpriu sua promessa.







quarta-feira, 1 de agosto de 2012




Aqui na frança você ganha desconto por sua educação!

sexta-feira, 13 de julho de 2012

As cafeteiras nasceram na França



O consumo de café na Europa remonta ao final do século XVII, quando os turcos chegaram a Veneza. Os otomanos já tinham o café como um de seus hábitos e o produto passou também a ser apreciado pela população local. Porém, os otomanos tomavam café por infusão: jogava-se água fervente em uma xícara, na qual havia café moído. Com o sabor que não agradava o paladar de todos, buscou-se inovações no preparo do produto. 
No final do século seguinte, François Antoine Descroisilles, um farmacêutico francês, inventou a cafeteira, que possuía dois recipientes separados e que permitia que um filtro ficasse entre a água e o café. Anos mais tarde, Antoine Cadet de Vaux, um químico francês, inventou a cafeteira de porcelana. Outra revolução na forma de fazer café só foi observada no final da segunda guerra mundial, quando Achille Gaggia, inventor italiano, criou a máquina de café expresso.

quarta-feira, 11 de julho de 2012





O céu azul sobre o telhado
repousa em calma.
Uma árvore sobre o telhado
balança a palma.


 
A voz de um sino mansamente
ressoa no ar.
Um passarinho mansamente
põe-se a cantar.



Meu Deus, meu Deus, esta é que é a vida
simples, tranqüila,
como o rumor suave de vida
que vem da vila.



-Tu que aí choras, que é que fizeste,
dize, em verdade,
tu que aí choras, que é que fizeste
da mocidade?



Paul Verlaine
Trad -Onestaldo de Pennafort




Chora em meu coração
como chove lá fora.
Porque esta lassidão
me invade o coração?



Oh! ruido bom da chuva
no chão e nos telhados!
Para uma alma viúva,
oh! o canto da chuva!



E chora sem razão
meu coração amargo.
Algum desgosto? - Não!
É um pranto sem razão.



E essa é a maior dor,
não saber bem por que,
sem ódio sem amor,
eu sinto tanta dor.


Paul Verlaine
Tradução de Onestaldo Pennafort

Poema dos olhos da amada



“Ô bien-aimée,
 quels yeux tes yeux! 
Embarcadères la nuit, 
bruissant de mille adieux 
des digues silencieuses 
qui guettent les lumières. 
Loin... si loin dans le noir…
 Ô bien-aimée, 
quels yeux... tes yeux! 
Tous ces mystères dans tes yeux! 
Tous ces navires, tous ces voiliers…
 Tous ces naufrages dans tes yeux!
 Ô ma bien-aimée aux yeux païens… 
Un jour, si Dieu voulait, 
un jour... dans tes yeux… 
Je verrais de la poésie, 
le regard implorant...
 Ô ma bien-aimée, 
quels yeux... tes yeux!


Vinicius de Moraes

La rose D'Hiroshima




Pensez aux enfants

Muets télépathiques

Pensez aux fillettes

Aveugles tâtonnantes

Pensez aux  femmes

Déchirées altérées

Pensez aux blessures

Comme des roses chaudes

Mais n’oubliez pas

La Rose la rose

Rose d’ Hiroshima

La rose héréditaire

Rose radio-active

Stupide estropiée

La rose à la cirrhose

L’ anti-rose atomique

Sans couleur sans parfum

Sans rose sans rien  


Vinicius de Moraes

Meditação



A gente começa a amar
Por simples curiosidade,
Por ter lido num olhar
Certa possibilidade.

E como, no fundo, a gente
Se quer muito bem,
Ama quem a ama somente
Pelo gosto igual que tem.

Pelo amor de amar começa
A repartir dor por dor.
E se habitua depressa
A trocar frases de amor.

E, sem pensar vai falando
De novo as que já falou...
E então continua amando
Só porque já começou.


Paul Geraldy -França-
Tradução de Guilherme de Almeida


O ruido dos cafés; a lama das calçadas;
os plátanos pelo ar desfolhando as ramadas;
o ônibus, furacão de rodas e engrenagens,
enlameado, a ranger num rumor de ferragens
e girando o olho verde e rubro das lanternas;
os operários a caminho das tavernas,
com os cachimbos à boca a afrontarem os guardas;
paredes a ruir; telhados de mansardas;
sarjetas pelo chão resvaladiço e imundo, -
tal meu caminho, - mas com o paraíso ao fundo.


Paul Verlaine

Tristeza



Eu perdi minha vida e o alento,
E os amigos, e a intrepidez,
E até mesmo aquela altivez
Que me fez crer no meu talento.

Vi na Verdade, certa vez,
A amiga do meu pensamento;
Mas, ao senti-la, num momento
O seu encanto se desfez.

Entretanto, ela é eterna, e aqueles
Que a desprezaram - pobres deles! -
Ignoraram tudo talvez.

Por ela Deus se manifesta.
O único bem que ainda me resta
É ter chorado uma ou outra vez.


Alfred de Musset-França-
Tradução de Guilherme de Almeida

Le mirroir d'un moment



Il dissipe le jour,
Il montre aux hommes les images déliées de l’apparence,
Il enlève aux hommes la possibilité de se distraire.
Il est dur comme la pierre,
La pierre informe,
La pierre du mouvement et de la rue,
Et son éclat est tel que toutes les armures, tous les
      masques en sont faussés.
Ce que la main a pris dédaigne même de pendre la
      forme de la main,
Ce qui a été compris n’existe plus,
L’oiseau s'est confondu avec le vent,
Le ciel avec sa vérité,
L’homme avec sa realité.



Paul Eluard

terça-feira, 3 de julho de 2012

Cosmogonie du poète




Le matin je m’ assombris
De jour je fais tard
Le soir je fais jour
De nuit je brûle

A l’ouest la mort
Contre qui je vis
Prisionier du sud.
L’ Est est mon nord.

D’ autres égrènent
Pas aprés pas:
Je meurs hier

Je nais demain
Je vais où il y a de l’ espace
Mon temps est quand.


Vinicius de Moraes

segunda-feira, 2 de julho de 2012



« La sensation d'être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l'absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons. »
 Dalaï Lama

Em surdina




Calmo, na paz que difunde
a sombra dos altos ramos,
que o nosso amor se aprofunde
neste silêncios em que estamos.



Coração, alma e sentidos
se confundam com estes ais
que exalam, enlanguescidos,
medronheiros e pinhais.



Fecha os olhos mansamente
e cruza as mãos sobre o seio.
Do teu coração dolente
afasta qualquer anseio.



Deixemo-nos enlevar
ao embalo desta brisa
que a teus pés, doce, a arrulhar,
a relva crestada frisa.



E quando a noite sombria
dos carvalhos for baixando,
o rouxinol a agonia
da nossa alma irá cantando.


Paul Verlaine

Soleils couchants



Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon coeur qui s'oublie
Aux soleils couchants.
Et d'étranges rêves
Comme des soleils
Couchants sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
À des grands soleils
Couchants sur les grèves.


Paul Verlaine




Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.

La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.

- Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?


Paul Verlaine

domingo, 1 de julho de 2012

Spleen



Spleen no vocabulário do romantismo é sinônimo de melancolia, tédio profundo. A palavra inglesa vem do grego splenikos, o baço, que era considerado pela medicina antiga como uma das sedes dos humores, das emoções. Os românticos fizeram do spleen um estado de espírito. Mas niguém usou tanto a palavra quanto Baudelaire, no título de uma seção de 'As Flores do Mal', 'Spleen e Ideal', de quatro poemas, e do livro de poemas em prosa, 'Spleen de Paris'.

Spleen no sentido baudelairano continua em uso na França.

sábado, 30 de junho de 2012

Mourir d'aimer / Charles Aznavour


Dans ma vie ( In my life - Beatles )




 

Il y a des endroits que je n'ai pas oubliés,

Toute ma vie, bien que certains aient changé

Certains pour toujours mais pas en mieux,

Certains ont disparu, et certains subsistent,

Tous ces endroits ont eu leurs heures de gloire,

Fréquentés par des amants et des amis, je m'en souviens encore,

Certains sont morts et certains sont très vivants.

Dans ma vie, je les ai tous aimés

Mais de tous ces amis et amants,

Il n'y a personne qui t'arrive à la cheville

Et ces souvenirs perdent leur signification

Quand je pense à l'amour comme à une chose nouvelle

Bien que je sache que je ne perdrai jamais mon attachement

Pour les gens et les choses, qu'il y a eu avant

Je sais que je m'arrêterai souvent pour penser à eux,

Dans ma vie, je t'aime davantage

Bien que je sache que je ne perdrai jamais mon attachement

Pour les gens et les choses, qu'il y a eu avant

Je sais que je m'arrêterai souvent pour penser à eux,

Dans ma vie, je t'aime davantage

Dans ma vie, je t'aime davantage...



Beatles

segunda-feira, 25 de junho de 2012