terça-feira, 16 de outubro de 2012



"De repente o mundo se torna um lugar perfeito.
De repente o mundo se move com perfeita graça.
De repente minha vida parece fazer algum sentido, e tudo gira ao seu redor.
E não existe montanha tão alta, nem rio tão extenso.
Cante esta canção, e eu estarei ao seu lado!
Estrelas podem colidir e tempestades podem vir,
mas eu te amo até o fim da vida!"


(Moulin Rouge - Amor em Vermelho)

domingo, 7 de outubro de 2012

Le Revenant




 Comme les anges à l'oeil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit;

Et je te donnerai, ma brune,
Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d'une fosse rampant.

Quand viendra le matin livide,
Tu trouveras ma place vide,
Où jusqu'au soir il fera froid.

Comme d'autres par la tendresse,
Sur ta vie et sur ta jeunesse,
Moi, je veux régner par l'effroi.

Charles Baudelaire

sábado, 6 de outubro de 2012

Poéme de l'amie





Le soir se couchait dans mes yeux

Et la fuite des heures me rendait avril,

Une saveur familière d’ au-revoir créait

Un air et, je ne sais pourquoi, je t’ aperçus.



Je revins en fleur. Mais ce n’ était que ton souvenir.

Tu étais loin, douce amie ; et je n’ ai vu dans le profil de la ville



que l’ archange souple du gratte-ciel rose

Remuant ses ailes bleues dans le soir.


Mario de Andrade

sexta-feira, 5 de outubro de 2012

Poème qui est arrivé





  



Nul désir en ce dimanche

nul problème en cette vie

le monde s’est arreté soudain

les hommes sont restés silencieux

dimanche sans commencement ni fin.

La main qui écrit ce poème

ne sait pas ce qu’elle écrit

mais il est possible qu’elle s’en moquerait

si elle le savait. 


Carlos Drummond de Andrade

     (Trad. Ilma Mendes dos Santos)



quinta-feira, 4 de outubro de 2012

La mer

 
 
 
La mer
Qu'on voit danser le long des golfes clairs
A des reflets d'argent
La mer
Des reflets changeants
Sous la pluie

La mer
Au ciel d'été confond
Ses blancs moutons
Avec les anges si purs
La mer bergère d'azur
Infinie

Voyez
Près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
Voyez
Ces oiseaux blancs
Et ces maisons rouillées

La mer
Les a bercés
Le long des golfes clairs
Et d'une chanson d'amour
La mer
A bercé mon coeur pour la vie
 
 
 
 

quarta-feira, 3 de outubro de 2012

Bonne pensée du matin




À quatre heures du matin, l'été,
Le sommeil d'amour dure encore.
Sous les bosquets, l'aube évapore
          L'odeur du soir fêté.

Mais là-bas dans l'immense chantier
Vers le soleil des Hespérides,
En bras de chemise, les charpentiers
          Déjà s'agitent.

Dans leur désert de mousse, tranquilles,
Ils préparent les lambris précieux
Où la richesse de la ville
          Rira sous de faux cieux.

Ah ! pour ces Ouvriers charmants
Sujets d'un roi de Babylone,
Vénus ! laisse un peu les Amants
          Dont l'âme est en couronne

          Ô Reine des Bergers !
Porte aux travailleurs l'eau-de-vie.
Pour que leurs forces soient en paix
En attendant le bain dans la mer, à midi.


Arthur Rimbaud

Poésie



     

 
J’ ai  passé une heure à penser à un vers 

Que ma plume n’a  pas voulu  écrire.

Pourtant, il est là-dedans

et ne veux pas sortir.

Mais la poésie de ce moment

inonde ma vie tout entière.


Carlos Drummond de Andrade

      (Trad. Ilda Mendes dos Santos)

terça-feira, 2 de outubro de 2012

Dieu



Je me souviens ! J’ était petit ! Je me souviens !

Je jouais sur la plage; la mer grondait

E, soulevant sur dos altier, elle secouait

Sa blanche écume vers un ciel serein.



Et je dis à ma mère en cet instant:

“Quel rude orchestre ! Quel furieux emportement !

Que peut-il y avoir de plus grand que l’ océan,

Que peut-il y avoir de plus fort que le vent ?”



Ma mère en souriant regarda les cieux

E répondit: — “ Un Être que nous ne voyons

Est plus grand que la mer que nos craignons,

Plus fort que l”ouragan ! Cet Être, mon fils, c’est … Dieu !”


Casimiro de Abreu

segunda-feira, 1 de outubro de 2012

Brise marine




La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe
O nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
Lève l’ancre pour une exotique nature !
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs !
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages
Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots...
Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots !

Mallarmé

La Louche



La Louche é o nome do ritual tradicional para se tomar o absinto. Basicamente uma taça para absinto, uma colher de absinto que parece uma espátula e é furada, um cubo de açúcar e água gelada. Você coloca uma dose de absinto na taça e coloca a colher sobre a taça em posição horizontal. No meio da colher coloque um cubo de açúcar e pingue água gelada por cima do cubo. O efeito é lindo já que o açúcar vai infiltrando-se lentamente na bebida formando uma cor turva a sua bebida. 
 Dizem também que os “chuviscos” de água fresca fará com que os óleo essenciais obtidos da erva se desprendam e tragam o verdadeiro efeito do absinto.

Seduis-moi!




Séduis-moi!
Sans réfléchir,
Sans indécisions et sans peur.
Apporte-moi des fleurs,
Offre-moi des étoiles.
Que tu cueilliras spécialement pour moi!
Séduis-moi!
Cours le monde,
Invente une chanson,
Écris-moi des verses.
Qui parlent de passion.
Rigole avec moi,
Fais-moi rire,
Touche-moi sans me toucher.
Surprends-moi,
Prends-moi!!!
Parle-moi de toi,
De ta vie.
Regarde-moi dans les yeux .
Fais-moi sentir,
Un être spécial.
Séduis-moi!
Parle-moi d'amour,
Et de paradis.
Viens avec des baisers,
Des bougies et du vin rouge,
Si nécessaire...
Prends-moi dans tes Brás.
Et je te le jure
Que si tu viens ainsi
Je ne saurai pas te résister... 


Letícia Thompson