quarta-feira, 28 de janeiro de 2009

De la pluie...



































De la pluie dans la nuit

Qui coulait ainsi, sans bruit,

M'enveloppa de fraîcheur

Au milieu d'un rêve sans douceur.

Goutte à goutte apaisant

Qui égraine son chant cristallin

Tandis que dans mon corps gisant

Bouillait un sang félin.

Je rêvais d'un amour impossible

Aux étranges caresses impudiques

Et l'orage s'en mêla, ludique,

En un méli-mélo indicible.

Je ne savais plus du sommeil,

De l'amour, du rêve ou de l'éveil,

De la nature en émoi au dehors

Qui était alors le plus fort.

De ce rêve torride, de la pluie sans âge,

Du souvenir concret d'un visage

Qui s'offre et s'abandonne

Comme l'eau qui, à la terre, se donne ;

Lequel des deux a le mieux su

Retenir l'attrait de ma mémoire

Et entrer à pas feutrés dans mon histoire ?