domingo, 20 de abril de 2008

Chanson d’automne







Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’un langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure ;

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Paul Verlaine (1844-1896)







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